5 conseils que j’aurais aimé avoir avant de devenir parents !
Avant de devenir parent j’avais des idées assez arrêtées sur l’éducation, sur ce qu’est un « bon » parent, je n’imaginais pas le changement de vie qui allait arriver. J’aime beaucoup cette phrase sur la parentalité : « Avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants ».
Quand on est enceinte ou que l’on va devenir parent prochainement, tout le monde s’offre la liberté de partager de nombreux conseils et astuces sur la parentalité. C’est leur manière à eux de vous dire que cela compte pour eux, donc plutôt sympa comme intention, mais parfois compliqué à gérer.
Certains de ces conseils étaient instructifs, mais d’autres étaient comment dire, très personnels. J’avoue avoir eu du mal à faire le tri dans toutes ces informations et 3 enfants plus tard, je dirais que le plus important est de se faire confiance.
Petit florilège de ce que l’on m’a dit :
« Il faut réveiller bébé toute les 3 heures pour qu’il mange. »
« Ne dors pas avec ton bébé tu vas l’écraser »
« Ton bébé pleure, ne vas pas le chercher, il fait un caprice » Oui oui on parle bien d’un nourrisson !
Je vais ici partager les conseils que personnellement j’ai décidé de suivre en plongeant dans la parentalité.
1- Quand bébé dort essayez de dormir aussi...
Quand ton bébé dort couche toi aussi ! C'est une question de survie ;-)
Et oui, quand on a un nourrisson le manque de sommeil se fait sentir cruellement. Tenir une nuit avec 4h de sommeil ça se fait, c’est au bout de plusieurs jours (voir semaines ou mois) que cela se complique.
Je me suis souvent demandé où se trouve ces bébés qui sont censés dormir 22h sur 24 h ? J’ai personnellement eu 3 enfants, dont certains bon dormeur, mais aucun n’a eu ces longues siestes pendant lesquelles tu as le temps de préparer des petits plats, de laver ta pile de linge (dont 40 bodies et capes de bain bébé). J’avais envie d’avoir un intérieur parfait (il faut dire que j’y passais du temps !), mais le manque de sommeil a eu raison de moi et j’ai appris à lâcher prise et à déléguer.
J’ai donc pris l’option de faire la sieste en même temps que bébé, afin de pouvoir tenir dans la durée. Mon mantra maintenant : « c’est ok même si tout n’est pas parfait »
Rassurez-vous ça ne dure qu’un temps ! Quand vous êtes éveillée seule dans la nuit, pensez aux autres parents qui quelque part autour de vous, sont en train de faire les 100 pas pour endormir bébé.
2 – Si quelqu’un propose de t’aider dis oui !
Dans certains pays / certaines cultures, une personne (un parent, une amie, une sage-femme) reste pendant quelques jours pour soulager le/les parent(s).
Devenir parent c’est à la fois un grand bonheur, mais aussi un tsunami où toutes les émotions se bousculent. Et souvent personne ne pense à nous dire une chose, c’est dur….
L’instinct maternelle ou paternelle, je n’y crois pas, devenir parent ça s’apprend, ça se découvre. C’est parfois difficile de se faire aider, on a l’impression d’être de mauvais parents, de ne pas « assurer ». Pour ceux qui ont la chance d’avoir un compagnon pour les épauler, profitez-en et relayez-vous.
Quand un copain, une copine, une maman, un beau-père propose d’aider, dites oui… Ma maman est souvent venue chez moi pour plier mon linge, balader le bébé en poussette pendant que j’en profitais pour me reposer. J’ai eu cette chance, je sais bien que beaucoup ne l’ont pas.
La nounou m’a proposé plusieurs fois de me cuisiner un bon repas au début je n’osais pas dire oui, puis j’ai cédé ! Et quel plaisir de se régaler d’un bon plat tout prêt, j’ai pu également pu découvrir la cuisinière merveilleuse qu’elle est !
Bref, toutes les personnes prêtes à donner un coup de main dites oui ;-)
3 – Faites-vous confiance !
Allaitement/ biberon le principal c’est de faire ce qui vous fait envie, ce qui vous mets à l’aise et surtout sans se mettre la pression. Vous aviez envie d’allaiter et ça n’a pas marché ? Ça marchera pour numéro 2 (ou pas, c’est la vie). Vous avez allaité et c’est désagréable pour X ou Y raison ? Arrêtez ou demandez conseil à une sage-femme ou un professionnel de santé. Ce sera bien mieux que les conseils de Tatie Danielle, je vous le promets. Qu'on choisisse le biberon ou l'allaitement, le lange bébé deviendra un des vos indispensables à glisser dans le sac à langer.
Dans nos rencontres avec d’autres entrepreneurs, nous avons croisé une femme pleine de peps, pharmacienne ayant lancé un accompagnement des mamans sur l’allaitement, allez découvrir médical allaitement.
Se faire confiance n’est pas simple dans la vie en général. Alors quand en plus il s’agit d’apprivoiser un petit être totalement dépendant, livré sans mode d’emploi, avec un corps qui se transforme, les hormones en yoyo et la fatigue tout autant que l’émerveillement, c’est plus facile à dire qu’à faire.
Mais c’est quand même ce que j’essaie de faire. Me foutre la paix en d’autres mots plus ‘directs’. Finalement tout ce qui compte c’est de faire au mieux, de prendre soin de soi autant que des autres.
4 – Tu ne voyageras plus jamais léger (enfin si, mais pas tout de suite)
Finis les week-end où l’on jette dans un sac une brosse à dent, un pyjama et des sous-vêtements ;- ). Même si l’on se contente du minimum, il faut quand même prévoir un peu de matériel.
Des bodies et tenues en quantités (pour être toujours prêt en cas de fuite de couche), une cape de bain (ou 2), une turbulette et bien évidement un doudou !
Oui on peut faire avec moins :
- Laver bébé dans le lavabo (euh pas sûr que ce soit homologué…) et le glisser dans une cape de bain bébé
- Lui faire porter 3 jours de suite les mêmes vêtements (pendant le 1er confinement, j’ai fait pareil à la maison : ‘les amis c’est mode confinement, maman et papa travaillent et font l’école, donc on vit en mode camping et on réduit les lessives…)
- Acheter sur place de quoi faire des purées dans la cocotte-minute de tatie
- Prendre le porte bébé et laisser tomber la poussette…
Mais…
Les couches (lavables ou pas), les biberons (heureusement parfois très malins comme les gigognes du Biberon Français), les boites de lait, le lit parapluie, le transat, les vêtements s’il fait chaud, s’il fait froid, s’il fait ‘entre les deux’…
Vous apprendrez à faire de plus en plus léger, mais au début, mieux vaut prévoir large…
Il y a quand même des parents qui continuent à voyager loin avec leur bébé, ils doivent être méga organisés, ils doivent aussi avoir une bonne dose de confiance en eux et de capacité à s’adapter s’ils n’ont pas tout ce qu’il faut. Chapeau !
5 – N’oubliez pas que vous étiez 2 avant d’être 3
Bon alors, là les expériences son très variées, la vie d’un couple c’est très personnel. Je ne vais pas vous raconter la mienne et je ne me permettrai pas de vous donner des leçons sur la vôtre. Mais je partage volontiers une petite discipline qu’on m’a conseillée et que j’arrive parfois à appliquer, et à chaque fois ça fait du bien.
Au début ils étaient 2, puis 3 mais en fait 2… Je m’explique. Quand bébé arrive, pour la plupart des mamans, la relation est fusionnelle ou au moins très présente. Bébé a besoin de vous BEAUCOUP et pour à peu près tout. Les papas sont présents et même parfois super engagés, mais c’est vrai que la place du couple arrive en 3eme roue du carrosse. Donc c’est souvent maman + bébé ou papa + bébé (pendant que maman dort). Donc 2.
C’est typiquement pendant cette phase que je me souviens avoir dit à mon mari ‘qu’est-ce que je suis contente que tu sois là !’ tellement j’étais fatiguée. Je tire donc un ENORME coup de chapeau aux parents célibataires, ce sont des héros.
Puis, vient le 3, ce qui est très chouette. Parfois même vient le 4 ou 5 (d’un coup pour nos amis parents de jumeaux, triplés, quadruplés…). Mais la relation familiale prend de la place, du temps et de la bande passante dans le cerveau.
Planifier une soirée à deux en confiant bébé une fois par mois et un weekend à deux 2 fois par an, est vraiment un super conseil que j’ai reçu. Cela s’organise, donc plus tôt vous commencez, mieux c’est.
Et puis si vous n’y arrivez pas, prenez le temps de vous dire que vous vous aimez et de prendre un café dans la cuisine au calme. Des tensions il y aura, des tensions cela apaisera…
5 bis – Vous n’êtes pas seule ça ne dure qu’un temps !
Pas besoin d’en dire plus, c’est juste vrai et je l’ai compris lors de l’arrivée de mon deuxième bébé. Je savais que cette période épuisante de l’arrivée d’un enfant ne durait pas, que les nuits reviendraient et que d’autres parents entraient au même moment dans ce monde extraordinaire (en tous sens) de la parentalité.
Nuit courtes, fatigue accumulée…. Ça ne dure pas toute la vie (et dieu merci)
